On s’imagine tellement facilement que les peuples d’antan étaient composé de tellement de gens brillants.
Forcément, la Grèce – prise au sens large – qui nous a donné des philosophes (et même le mot « philosophie »), la mythologie grecque, des statues, une architecture, qui a rayonné loin en Orient via Alexandre le Grand, cette Grèce-là elle avait sacrément de la gueule. Nul doute que cette contrée fourmillait d’esprits savants, de philosophes, de sages, d’érudits en tous genres.
Un petit parallèle avec notre monde moderne. La plus grande superpuissance des 100 dernières années, ça reste quand même les USA. Or, nous connaissons bien ce pays : si on y trouve des instituts de recherche et de technologie à la pointe, on sait aussi qu’ils ont un grand nombre de crétins incultes, qu’ils affectionnent la malbouffe et l’abrutissement par les médias. Alors oui, pour un grand pays, une grande population, c’est sans doute inévitable, mais il faut dire que ça casse bien l’image de super-puissance. Un grand classique sur le web, ce sont ces vidéos où on pose des questions de culture générale à des Américains pris au hasard dans la rue, voire même de leur demander de placer leur pays sur une carte du monde, vous en déprimerez de rire.
On peut même se risquer à penser que la proportion d’Américains brillants par rapport à la catégorie décrite ci-avant fait très nettement pencher la balance vers le bas et que le niveau moyen n’est vraiment pas joyeux.
Pour toutes ces raisons, on peut donc se dire que du temps des grands philosophe grecs, il est probable que dans la population grecque normale il y avait pas mal d’imbéciles.