Il avait un joli nom mon guide.
Vladimiiiir.
Moscou, les plaines d’Ukraine et les Champs-Élysées.
On a tout mélangé.
Voilà, voilà, merci Gilbert.
Il avait un joli nom mon guide.
Vladimiiiir.
Moscou, les plaines d’Ukraine et les Champs-Élysées.
On a tout mélangé.
Voilà, voilà, merci Gilbert.
« Il jouait du piano debout. Mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Ça veut dire qu’il était libre, heureux d’être là après tout… »
Ben, pas forcément. On n’en sait rien.
Si ça se trouve, il avait des hémorroïdes.
Voilà un débat bien sensible.
Certains parlent du point Godwin tandis que d’autres parlent d’un point Godwin. (*)
Dans le premier cas, il s’agit de dire que le point Godwin est le point de non-retour dans une discussion. Une sorte de palier. Lorsque la discussion s’envenime, un participant à court d’arguments commence alors à essayer de discréditer son adversaire et le compare avec l’action des Nazis (ou bien se lance dans des tirades comme : « Avec ce que vous proposez, ça revient à permettre d’exterminer toute une population »). Et on sait qu’à partir de ce point, toute poursuite de la conversation est vaine, c’est quasiment impossible d’avoir un débat serein et intelligent. Honte alors à celui qui le premier « a atteint le point Godwin », il est considéré comme le perdant moral de cette discussion.
Dans le second cas, les choses sont un peu différentes. On a toujours une discussion qui s’envenime et une référence plus ou moins franche aux atrocités nazies. Mais dans ce cas, on estime alors que la personne qui s’est avancé sur ce terrain « a gagné un point Godwin ». Je ne sais pas s’il existe des compétitions mais tout porte à croire que l’on peut gagner plusieurs points Godwin au cours du même débat, l’adversaire pouvant en gagner aussi. Mais les points Godwin, c’est comme les cartes au jeu de Mille Bornes, le but est d’en avoir le moins possible. Celui qui a eu plus de points Godwin que son adversaire est le perdant moral de la discussion.
L’abréviation du point Godwin est tout naturellement… le point G. C’est-à-dire le point de Gräfenberg. Ce gynécologue était non seulement allemand mais juif, et il a précisément dû fuir l’Allemagne pour se réfugier aux États-Unis en 1940. L’histoire ne dit pas si les épouses des dignitaires du IIIe Reich étaient très portées sur les plaisirs obtenus par la découverte des vertus du point G, sans doute que leurs maris étaient trop occupés à mener la guerre et organiser les camps, et puis… aïe, je pense qu’on s’aventure sur les terres très dangereuses du ou des points Godwin, donc restons-en là.
(*) On est d’accord qu’utiliser les catégories « certains » et « d’autres » sans fournir aucune source sérieuse, c’est très mauvais, mais je vous ferai poliment remarquer que Goebbels lui aussi reprochait ça aux gens, alors ne commencez pas.
Sacré Claude François.
Ce dialogue au téléphone est archi-connu, mais parfois on se prend à rêver que la petite Frédérique eût eu plus de répartie.
« Dis-lui que j’ai mal, si mal depuis 6 ans. Et c’est ton âge, mon enfant. »
Ce matin, les averses succèderont à la pluie continue.
À quelques ondées près, le temps sera sec, sous la bruine et le crachin.
Après ce déluge, les intempéries reprendront de plus belle, entrecoupées de quelques pluvieuses éclaircies.
Un orage assorti de pluies verglaçantes et d’éclairs se dressera ensuite dans le ciel. Le spectacle sera féérique.
Vous espériez vous dorer la pilule au Brésil. À une lettre près on y était, sauf que c’est grésil.
Des trombes d’eau s’abattront ensuite, idéal pour l’arrosage des plantes, profitez-en, c’est gratuit.
L’espoir d’un temps ensoleillé sera minimisé par un ciel complètement couvert.
Bonne nouvelle néanmoins : en fin de journée la pluie s’arrêtera enfin… pour faire place aux chutes de grêle.
On m’a souvent demandé de décrire mon parcours. Alors voilà, je vous livre un petit peu ma biographie, au moins pour son aspect professionnel.
J’étais dans une banque, je m’occupais de virer l’argent sur les comptes. Malheureusement, c’est moi qui ai été viré.
Puis j’ai été engagé dans une fabrique de mines antipersonnelles. Un travail d’arrache-pied.
J’ai vendu des abris pour chiens mais on en vendait peu, c’est un marché de niche.
J’ai travaillé ensuite deux ans dans une distillerie, mais ça me saoûlait.
Une expérience intéressante dans le secteur de la seconde main, mais bon, c’était une autre époque. Tout cela a été récupéré depuis.
Je me suis ensuite retrouvé dans un laboratoire d’analyses en proctologie. Dès le premier jour, j’ai senti que ça puait, et très rapidement j’ai voulu changer d’air.
Où je souhaiterais travailler à présent ? L’industrie de la literie. Ça, ce serait mon rêve.
À chaque écoute c’est pareil, on a envie de changer le scénario. Parce que, bon, les habitudes, hein…
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On s’imagine tellement facilement que les peuples d’antan étaient composé de tellement de gens brillants.
Forcément, la Grèce – prise au sens large – qui nous a donné des philosophes (et même le mot « philosophie »), la mythologie grecque, des statues, une architecture, qui a rayonné loin en Orient via Alexandre le Grand, cette Grèce-là elle avait sacrément de la gueule. Nul doute que cette contrée fourmillait d’esprits savants, de philosophes, de sages, d’érudits en tous genres.
Un petit parallèle avec notre monde moderne. La plus grande superpuissance des 100 dernières années, ça reste quand même les USA. Or, nous connaissons bien ce pays : si on y trouve des instituts de recherche et de technologie à la pointe, on sait aussi qu’ils ont un grand nombre de crétins incultes, qu’ils affectionnent la malbouffe et l’abrutissement par les médias. Alors oui, pour un grand pays, une grande population, c’est sans doute inévitable, mais il faut dire que ça casse bien l’image de super-puissance. Un grand classique sur le web, ce sont ces vidéos où on pose des questions de culture générale à des Américains pris au hasard dans la rue, voire même de leur demander de placer leur pays sur une carte du monde, vous en déprimerez de rire.
On peut même se risquer à penser que la proportion d’Américains brillants par rapport à la catégorie décrite ci-avant fait très nettement pencher la balance vers le bas et que le niveau moyen n’est vraiment pas joyeux.
Pour toutes ces raisons, on peut donc se dire que du temps des grands philosophe grecs, il est probable que dans la population grecque normale il y avait pas mal d’imbéciles.
Alors aujourd’hui on s’y met.
Et ne pas oublier d’ajouter : « Et vers le 15, je m’y mets. »