En cette période du Salon de l’Auto, on reparle évidemment des dommages multiples causés par ce moyen de transport, mais aussi sur les voitures électriques, qui, à défaut de résoudre structurellement le problème, améliorent déjà la question du bruit et de la qualité de l’air (et rien que pour ne pas filer le cancer aux gosses, c’est déjà ça de pris).
Comme d’habitude, les gens viennent soulager leur conscience à coups de « promis, ma prochaine voiture sera électrique… enfin, je veux dire : la prochaine après celle que je vais acheter cette année. » Et pour craquer alors pour un modèle fonctionnant à l’énergie fossile, sans trop de considération pour l’environnement et surtout pour les autres.
Avec deux inévitables arguments pour conserver ses mauvaises habitudes :
- Oui, mais l’autonomie n’est pas encore au top. Mais promis, quand ce sera la même autonomie que ma voiture diesel, alors là oui.
- Oui, mais le coût est encore élevé. Mais promis, quand ça ne coûtera pas plus cher, alors là oui.
Ma conclusion est un peu sévère mais j’en déduis que pour les gens qui tiennent ce discours – et c’est surtout des gens comme ça qu’on rencontre – l’environnement et la santé publique ne méritent aucun effort, aucune remise en question. Et qu’à l’aune de ces deux exemples, ils se disent « prêts à changer leurs habitudes »… à condition de ne rien devoir changer.
L’immobilisme a de beaux jours devant lui.