Le téléphone pleure

Sacré Claude François.

Ce dialogue au téléphone est archi-connu, mais parfois on se prend à rêver que la petite Frédérique eût eu plus de répartie.

« Dis-lui que j’ai mal, si mal depuis 6 ans. Et c’est ton âge, mon enfant. »

  • Ah non, moi j’ai 5 ans et 3 mois. Donc ça fait très exactement 9 mois de différence. Hé, 9 mois ! NEUF MOIS ! Ça va, tout le monde a compris ton allusion pas très subtile, là ?
  • Ah non, moi j’ai 5 ans. Donc ça fait pile un an de différence, bien plus que le temps d’une grossesse. Ton histoire que tu serais mon père, ça ne tient pas la route une seconde, alors dégage, sale con.
  • Je ne t’entends pas, je passe dans un tunnel. Un peu comme toi avec ma Maman toute nue (ça tombe bien, car je te rappelle qu’elle est dans son bain)
  • Déjà, comment tu connais mon âge, toi ? Attends que j’apprenne à écrire et ensuite je vais faire une plainte à la CNIL de suite, là.
  • Ah non, moi j’ai 5 ans. Et donc je suis mineure, je te rappelle. Ça ne va pas la tête ?
  • Tu as mal depuis 6 ans ? Tu as pensé à aller voir un docteur ? Tu devrais, hein.
  • Je ne t’ai pas dit mais même si je n’ai qu’une signature sur mon carnet, Maman s’est récemment mise en couple avec un boxeur. Et quand tu dis que tu as mal, tu n’as encore rien vu, là.
  • Vous avez demandé la police, ne quittez pas.