Petit aide-mémoire pour s’y retrouver dans certains textes.
Car c’est vrai que c’est joli, ça fait savant et ça édulcore, mais il faut parfois le décodeur. Mention particulière pour Brussels Studies qui atteint un niveau de contagion assez fort.
- la question du genre : les femmes méritent mieux que de rester à la maison
- le transfert modal : il faut prendre moins souvent la voiture car une ville avec des embout’ et de la pollution c’est pas cool
- les inégalités socio-spatiales : il y a des ghettos et des quartiers pour riches
- ceci ravive l’antique discussion sur la primauté chronologique entre le volatile pondeur et la coquille cellulaire : c’est la poule et l’œuf
- la production de l’espace urbain : l’aménagement des villes
- les conflits d’usage dans l’espace public : un connard à vélo sur le trottoir
- l’émergence d’un processus de périurbanisation modeste : les pauvres habitent en périphérie car c’est trop cher en ville
- un formalisme public dont les temporalités peinent à s’adapter à la volatilité de l’environnement des acteurs : bureaucratie
- dans un contexte de déstructuration du salariat : chômage et travail précaire en hausse
- l’acceptabilité sociale est difficilement envisageable : manque de courage politique
- une dissociation spatiale de plus en plus prononcée entre les lieux d’emploi et de résidence : les gens habitent de plus en plus loin de leur entreprise
- les temporalités du politique et ses logiques de décision, souvent inscrites dans des processus qui ont également leurs accélérations et ralentissements : le Ministre est une girouette
- cette option pourrait éventuellement être envisagée à terme si les conditions le permettent et dans l’hypothèse où… : jamais